Morengejm, Artur Pavlovitj BREV TIL: Vedel, Peter August Frederik Stoud FRA: Morengejm, Artur Pavlovitj (1868-05-15)

Bilag Nr. I til Direktør P. Vedel Optegnelse om Kongens Brev af 17. Maj 1868.
Meddelelse af Baron Mohrenheim til Direktør P. Vedel 15. Maj 1868.
15. Mai 1868.

Sa Majesté a, dès le début, fait dépendre son concours amical de la condition expresse qu’il pourrait aboutir à un résultat pratique, c. à. d. que le but que l’on aurait en vue serait de nature à pouvoir être atteint. — Dans l’intérêt même d’une cause qui éveille sa plus sincére sollicitude, l’Empereur ne verrait que des inconvénients à s’engager gratuitement dans une négociation stérile; or, elle le serait nécessairement si elle n’admettait pas de compromis raisonnable, tenant, de part & d’autre, compte du possible. — Tout compromis suppose des limites entre lesquelles is s’exerce, c. à. d. un maximum & un minimum, & parfois des combinaisons intermédiaires. II faudrait, dés-lors, pour que Faction de l’Empereur pût s’exercer avec des chances sérieuses de succès, que S. M. fût en possession de la pensée du gouvt. royal, initiée sans équivoque à ses vues & à ses espérances, enfin mise dans la confidence de l’extrême limite à laquelle s’arrêterait ce minimum, au delà duquel le Danemark ne verrait plus de solution admissible, de modus vivendi acceptable. Ce n’est qu’alors seulement que l’Emp. serait à même de peser les chances éventuellement réservées au concours qu’il Lui conviendrait de prêter, selon le plus ou moins de probabilité d’aboutir à ce résultat pratique qu’Il a en vue.s. 148Le ROI a eu la preuve que le bon vouloir de l’Empereur ne Lui fait pas défaut lorsqu’il y a une lueur d’espoir qu’il puisse être véritablement utile à ses intérêts; mais il faut que cette lueur se maintienne, — et, si par suite des ouvertures confidentielles que ferait le gouvt. danois quant à ses résolutions dernières, elle venait à disparaitre, il faudrait qu’elle se reproduise.

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Opskrift, mrkt. Nr. 1 og forsynet med. Paategning (med Vedels Haand): Givet privat til mig af Mohrenh. d. 15. Mai 68.